16 septembre 2006

France : Marseille: première réunion sur le projet d'agrandissement du Vélodrome

Marseille: première réunion sur le projet d'agrandissement du Vélodrome
14.09.2006

Une première réunion sur l'évaluation préalable du projet de modernisation et d'agrandissement du stade Vélodrome de Marseille, dédié au football, qui ne pourrait avoir lieu avant 2012 selon le maire Jean-Claude Gaudin, s'est tenue mercredi, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie.

Cette toute première étape d'un long processus a réuni les élus et services techniques concernées, ainsi que les représentants du groupement d'entreprises de conseil retenu pour cette tâche.

A la suite d'un appel d'offres, lancé après une décision du conseil municipal ce printemps, c'est la société de conseil parisienne Stadia qui a été retenu comme chef de file de ce groupement. Cette société a notamment participé au projet des nouveaux stades de Valenciennes, Nice et du stade Jean Bouin à Paris (rugby).

Cette évaluation préalable devrait durer "environ 6 mois", selon la mairie.

Elle s'attachera notamment à l'analyse détaillée du montage financier et devra examiner l'opportunité, ou non, de recourir au final à un "partenariat public-privé", montage assurant à l'opérateur privé retenu la maîtrise d'ouvrage du stade. Les aspects techniques, juridiques et relatifs à l'exploitation du stade seront également abordés.

Ce n'est qu'au terme de cette évaluation préalable que pourrait être lancé un appel d'offre sur la réalisation du stade. Le cas échéant, l'OM, club résident, pourrait participer au financement de ce projet.

Responsable des relations extérieures et du développement à l'OM, Cédric Dufoix s'est déclaré "ravi que la ville ait voté ce budget d'étude", rappelant que le club travaillait "depuis trois ans" sur le dossier du stade.

L'éventuel agrandissement du Vélodrome ne devrait cependant pas se faire avant 2012, avait affirmé le maire (UMP) de Marseille Jean-Claude Gaudin en février.

Selon M. Gaudin, sa modernisation, évaluée à 140 millions d'euros selon une étude prévoyant de couvrir l'édifice et de faire passer sa capacité de 60 à 80.000 places, ne pourrait être majoritairement financée que par des fonds privés. Le stade, rénové pour le Mondial de football 1998, resterait quoi qu'il en soit propriété de la mairie, selon M. Gaudin. (AFP)

Grance Bretagne : Hochtief décroche deux contrats en PPP au Royaune-Uni et en Irlande

Hochtief décroche deux contrats en PPP au Royaune-Uni et en Irlande

Le numéro un allemand du BTP annonce avoir remporté deux contrats en PPP pour la construction et la gestion d’écoles en Irlande et au Royaume-Uni. Le tout pour un montant de l’ordre de 470 M€.

Hochtief poursuit son axe de développement vers la construction et la gestion d’établissements scolaires ! Dans le cadre d'un contrat rassemblant partenaires publics et privés, le groupe de bâtiment allemand va financer, construire et gérer deux écoles en Irlande du Nord dans les villes de Bangor et Comber.

Hochtief annonce également avoir acquis une part de 50% auprès de l'établissement bancaire Barclays Private Equity dans un projet de gestion de cinq écoles en Irlande. Le contrat a une durée de 22 ans.
Fin juillet, la firme allemande avait remporté un contrat pour construire sept écoles en Ecosse d'un montant global de 486 millions d'euros. A ce jour, elle gère désormais un portefeuille de 80 écoles réparties en Allemagne, au Royaume-Uni et en Irlande.

14/09/2006

"PPP : quelle place pour les PME ?" par Maxime Judd

"PPP : quelle place pour les PME ?" par Maxime Judd

Les chiffres excellents du secteur du BTP profitent fort heureusement aux PME du bâtiment. Mais dans le contexte d'un Code des Marchés Publics "en principe" favorable aux PME, quelle est la place des PME dans les montages contractuels complexes de type PPP ? Deux années se sont écoulées et les acteurs de la profession se souviennent certainement de la fronde d'un certain nombre de syndicats professionnels à l'annonce du projet d'ordonnance PPP. Les professionnels dénonçaient une déstructuration probable des PME du bâtiment, craignant que les projets architecturaux ne soient confiés qu'aux grands groupes du BTP et que ces derniers limitent l'effort de création pour lui préférer le profit. Les architectes dénonçaient une probable uniformisation des ouvrages et une atteinte manifeste aux talents créatifs des petits architectes et des artisans, définitivement écartés de la commande publique.
Deux années après l'ordonnance PPP, faut-il leur donner raison ?

Maxime Judd, juriste en marchés publics et l'animateur d'un blog sur les partenariats publics privés et les montages complexes.