«S'ajoutent à ces 4 milliards la taxe d'aménagement du territoire, la redevance d'usage domanial et les radars, qui rapportent au total environ 750 millions d'euros par an. Avec cela, je boucle mon budget de l'AFITF pour les 4 à 5 ans qui viennent», a expliqué Gérard Longuet.
L'AFITF, créée fin 2004 pour appuyer les projets de grands travaux annoncés par le gouvernement Raffarin un an plus tôt, doit financer pour 7,5 milliards d'euros de travaux d'ici 2012. Or, la privatisation des sociétés d'autoroutes entreprise par l'Etat va priver l'agence des dividendes des péages, sa principale source de financement.
De fait, la mission de l'AFITF est appelée à changer, selon M. Longuet. «Je pense que l'Agence va évoluer vers un rôle un peu différent qui n'est plus de surveiller l'affectation des dividendes, puisqu'il n'y a plus de dividendes, mais de prendre en charge le fonctionnement des partenariats public-privé (PPP) possibles dans le domaine ferroviaire», qui représente trois quarts des dépenses de l'AFITF, a-t-il souligné.
Satisfaction de la FNTP
La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) s'est dite satisfaite vendredi par la dotation annoncée de 4 milliards d'euros à l'Agence de financement des infrastructures de France (AFITF), tout en demandant au gouvernement des précisions. «Cet engagement reconnaît que les infrastructures ont un effet d'entraînement sur la croissance du pays et améliorent le bien-être des Français», a estimé le président de la FNTP, Patrick Bernasconi, cité dans un communiqué.
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